Minuscule, portatif, modeste d’apparence ou richement orné, il lui suffisait de quelques accords pour briser les frontières et faire se succéder, dans une promenade onirique, des atmosphères de partout avec des accents de partout.
Dans une même soirée, il vous entraînait, selon la volonté de l’artiste, dans des rythmes, dans des parfums, dans des lieux aussi différents que l’Orient, l’Europe, les Îles océanes, les Amériques. Hélas, il continuait malgré tout à être snobé par les instruments plus classiques et à être boudé par les inconditionnels de la grande musique.
Or, dû aux musiciens qui l’avaient choisi comme leur moyen d’expression favori, il s’est plusieurs fois métamorphosé.
Il est désormais de toutes les musiques. Depuis le milieu du XXième siècle, des facteurs nous ont même dotés d’un accordéon de concert qui peut désormais se produire sans complexe dans les endroits les plus sélects. On le surprend à dérouler ses harmonies sur les lecteurs de cd’s ou sur les platines et l’on assiste à une prolifération d’œuvres écrites pour lui par des compositeurs actuels remarquables.
Bonne lecture...
Très intéressant, pertinent, fouillé et éducatif! Bravo Mario!
Merci Martin.
Toujours heureux de voir de nouvelles initiatives autour de l’accordéon.
Mème avis que mon ami Claude Cavagnolo , cet instrument complet est trop souvent méprisé, je salue votre initiative en espérant qu’elle lui redonnera la place qu’il mérite , dans le monde et surtout en France ou trop de gens le juge ringard…..
L’accordéon a besoin de toutes les énergies et de toutes les idées.
Tu n’en manques pas mon Mario.
Bravo et à bientôt.